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Le Nigeria doit montrer l’exemple dans la lutte contre les flux financiers illicites en Afrique – l’ACBF

Abuja
06 juin, 2017

Abuja, 6 juin 2017 (ACBF) – « Le Nigeria doit faire preuve de leadership dans les efforts pour débusquer les flux financiers illicites (FFI), y mettre un terme, et rapatrier les fonds concernés. Ces flux financiers illicites privent les pays africains des ressources nécessaires pour le développement du continent » a déclaré le professeur Emmanuel Nnadozie, Secrétaire exécutif de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique.

S'exprimant lors d'une conférence internationale sur la nécessité de promouvoir la coopération en matière de lutte contre les FFI à Abuja, le professeur Nnadozie a déclaré que le Nigeria, en tant que grande force économique sur le continent et en même temps le pays le plus touché par les FFI, se doit d’être à l'avant-garde des efforts de lutte contre ce problème.

"Les flux financiers illicites ont de graves conséquences dans la mesure où ils privent la nation des ressources nécessaires pour le développement", a-t-il déclaré.

« Pour affronter avec succès cette menace, le Nigeria doit renforcer les capacités nécessaires pour débusquer les FFI, y mettre un terme et récupérer des fonds illégalement sortis du pays », a déclaré le Secrétaire exécutif. En vue de faciliter ceci, le pays devrait renforcer le leadership de tous les acteurs, y compris les pouvoirs exécutif et législatif, les organismes d'application de la loi, les organisations de la société civile et les organismes de lutte contre la corruption.

Tout en plaidant pour que change la mentalité qui prévaut actuellement et selon laquelle les Nigérians sont convaincus que les fonds publics font partie du gâteau national à piller, le professeur Nnadozie en a appelé à la sensibilisation contre les flux financiers illicites parmi toutes les parties prenantes du pays, en particulier les citoyens.

« L’ACBF, en tant que principale institution de renforcement des capacités en Afrique et centre de cette activité, a développé les approches nécessaires pour aider les pays africains et les organismes régionaux à s'attaquer efficacement au problème posé par les FFI » a déclaré le Secrétaire.

Ouverte le 5 juin par son Excellence Yemi Osinbajo, Vice-Président par intérim du Nigeria, la conférence réunit des experts venant d'Afrique, d'Europe, des organismes des Nations unies et des groupes de la société civile.

-FIN-

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Abel Akara Ticha

Chargé principal de la Communication
La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique

Harare, Zimbabwe
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À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique

Créée en 1991, l'ACBF renforce les capacités humaines et institutionnelles en vue de la bonne gouvernance et du développement économique en Afrique. Jusqu’ici, la Fondation a habilité les gouvernements, les parlements, la société civile, le secteur privé et les établissements d'enseignement supérieur dans plus de 45 pays et 6 communautés économiques régionales. L'ACBF appuie le renforcement des capacités en Afrique par la mobilisation et l'utilisation des ressources pour le renforcement des capacités, par des subventions, des investissements et la gestion de fonds, les services de connaissances, la promotion de l'innovation dans le renforcement des capacités et les services consultatifs en matière de renforcement des capacités. La mise en place de l'ACBF a été une réponse aux graves besoins capacitaires de l'Afrique et aux défis d'investissement dans le capital humain et les institutions autochtones en Afrique. Les interventions de l'ACBF reposent sur quatre principes : le caractère central des capacités dans le processus du développement en Afrique, le rôle crucial d'un partenariat et d'une approche axée sur la demande pour relever les défis en matière de capacités, l'appropriation et le leadership africains dans le processus de renforcement des capacités, ainsi qu’une approche systématique, séquentielle et coordonnée du processus de renforcement des capacités qui se concentre sur la rétention et l’utilisation des capacités. Pour de plus amples informations : www.acbf-pact.org

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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