(9 février 2023, Harare) Aujourd’hui, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) célèbre 32 ans de renforcement des capacités en Afrique. La Fondation a été créée en 1991 pour répondre aux graves lacunes qu’accuse l’Afrique en termes de capacités. Depuis sa création, l’ACBF a acquis une solide expérience qui renforce sa position de premier partenaire pour le développement des capacités sur le continent. La Fondation contribue au processus de développement de l’Afrique par le développement du capital humain, le renforcement des institutions et le partage des connaissances.
L’ACBF se concentre sur le développement du capital humain et le renforcement des institutions afin de relever les défis actuels et futurs du développement. Bien qu’elle fournisse des services à tous les secteurs : public, privé, société civile et académique, pour n’en citer que quelques-uns, l’ACBF s’attache à améliorer l’efficacité des institutions du secteur public africain aux niveaux national, régional et continental pour leur permettre de devenir des intégrateurs de systèmes efficaces et des catalyseurs de changements durables et transformateurs.
À ce jour, l’ACBF a soutenu plus de 70 établissements d’enseignement supérieur, y compris des universités dans toutes les régions d’Afrique subsaharienne, pour réformer les programmes d’études afin qu’ils répondent aux exigences économiques de leurs pays et a équipé les universités de bibliothèques permettant aux étudiants d’effectuer des recherches en ligne. La Fondation a formé plus de 50 000 personnes dans la fonction publique, dont la plupart occupent des postes clés dans les ministères des Finances, de la Planification ou du Développement économique et dans les banques centrales du continent.
L’ACBF a également mis en place un réseau de plus de 35 groupes de réflexion qui soutiennent l’élaboration de politiques basées sur des preuves à travers l’Afrique et produisent d’importantes recherches et analyses politiques qui influencent la gestion économique et aident à établir des repères pour le succès.
En tant que leader d’opinion, l’ACBF a généré plus de 500 produits de connaissance sous forme de recherches, d’études et de publications couvrant plus de 200 sujets de développement.
La Fondation lance une nouvelle stratégie quinquennale (2023-2027) qui se concentrera sur le développement des capacités humaines et le renforcement des institutions dans quatre domaines d’impact que sont le changement climatique et l’énergie, la gouvernance économique, l’agroalimentaire et la sécurité alimentaire, et le commerce en tant que moteur de la croissance.
Conformément à la nouvelle stratégie, l’ACBF proposera deux produits phares qui soutiennent le renforcement institutionnel et le développement des capacités humaines. Le Modèle d’accélération institutionnelle (MAI) offrira un ensemble unique d’interventions pour aider au développement institutionnel. Le paquet comprendra une gamme d’outils tels que le conseil en restructuration organisationnelle, le conseil intégré, l’assistance technique, le développement du leadership, la gestion et le soutien à la constitution d’équipes. D’autre part, l’Académie pour le renforcement des capacités en Afrique (ARCA) de l’ACBF se concentrera sur le développement des compétences matérielles et immatérielles des fonctionnaires cibles dans le secteur public, la société civile, les groupes de réflexion et le secteur privé. Cela se fera par le biais de cours de courte durée, de formations, de coaching et de mentorat.
Depuis sa création, la Fondation a vu le nombre de ses membres passer de 12 à 40 pays africains. Ses membres institutionnels sont actuellement au nombre de quatre, à savoir la Banque africaine de développement (BAD), l’Union africaine, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale.
En janvier 2017, l’ACBF s’est vu accorder le statut d’agence spécialisée dans le développement des capacités par l’Union africaine, en raison de son travail sur le continent. L’ACBF reste résolue dans sa mission de développer le capital humain et de construire les institutions nécessaires, principalement dans le secteur public, pour créer l’environnement favorable à un développement inclusif et durable en Afrique.
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