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« L’Agenda 2063 pourrait subir des revers sans une efficace lutte antitabac », dit un responsable de l’ACBF

Harare
Zimbabwe
26 sep, 2017

Harare, le 26 septembre 2017 (ACBF) –  « En raison de l’influence des groupes puissant ayant un intérêt direct dans la consommation des produits du tabac, seuls la connaissance et l’engagement sur le terrain feront de la lutte anti-tabagisme un succès sur le terrain », a affirmé le Directeur de la mobilisation des ressources, planification stratégique et partenariats à la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) – M. Bakary Kone.

M. Kone, prenant la parole au nom du Secrétaire exécutif de la Fondation,  s’adressait à 32 parties prenantes de la société civile impliquées dans la lutte anti-tabagisme en Afrique, lors d’un évènement de cinq jours à Harare, afin d’examiner les avancés réalisées dans le travail de plaidoyer à la mi-2017, ainsi que transmettre les aptitudes et compétences requises pour la mobilisation des ressources, la pérennité des projets et le renforcement institutionnel. Les acteurs impliqués ont depuis 2014 bénéficié des subventions pour la lutte anti-tabagisme de la Fondation Bill et Melinda Gates, un fonds géré par l’ACBF.

« L’usage du tabac et ses effets sont clairement une question de santé publique », a avancé M. Kone, ajoutant que « il a un impact important sur l’habileté de l’Afrique à réaliser son plan de développement », y compris l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ainsi que les Objectifs de développement durables, notant le besoin d’intensifier et élargir la portée de la lutte anti-tabagisme en Afrique, considérée comme étant la destination principale des produits de l’industrie du tabagisme, celle-ci étant confrontée à des politiques coercitives et répandues sur les autres continents.

Les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) illustrent le fait que le tabagisme tue plus de 7 millions de personnes par année et coûte aux ménages et aux gouvernements plus d’USD1.4 billions en soins et santé et perte de productivité. Bien que seulement 2% des cigarettes fumées globalement le soient en Afrique, 6% des fumeurs vivent en Afrique. En dépit du fait que l’Afrique ait le taux de prévalence de tabagisme le moins élevé au monde, le continent représente la plus grande menace en termes de croissance future du tabagisme. Actuellement, plus de 77 millions d’adultes fument en Afrique. Ce chiffre devrait augmenter graduellement au cours du prochain siècle, atteignant 413 millions de fumeurs en 2100. Particulièrement inquiétante est la prédiction que d’ici 2030, le nombre de fumeurs en Afrique augmentera de 40% par rapport aux niveaux de 2010.

Pour empêcher que ceci ne devienne une réalité, l’ACBF a minutieusement géré les subventions de la Fondation Bill et Melinda Gates depuis 2014, afin de financer les groupes de la société civile qui ont, à leur tour, travaillé avec les gouvernements et intérêt directs, ainsi que la société dans son ensemble pour faire avancer des lois anti-tabagisme adéquates. Un nouvel exemple de réussite est l’adoption récente par le parlement du Bénin d’une loi anti-tabagisme stricte. Adoptée le 14 septembre dernier, la loi est une combinaison de mesures de contrôle strictes en ce qui concerne la production, le conditionnement, l’étiquetage, la vente et l’utilisation du tabac et des produits du tabac dans le pays. De telles dispositions comprennent l’avertissement obligatoire sur les dangers du tabagisme couvrant au moins 75 pourcent de la surface principale des paquets de cigarettes, une interdiction totale de la publicité sur les cigarettes, et une interdiction de fumer dans les lieux publics.

L’Initiative pour l’éducation et le contrôle du tabagisme (IECT), une organisation béninoise qui travaille étroitement avec le gouvernement du pays depuis 2011 pour faire passer la loi,  et grâce au financement de l’ACBF dans le cadre de la subvention de la Fondation Bill et Melinda Gates, a été représentée à la réunion à Harare par son Directeur, M. Augustin Faton.

«  L’adoption de cette loi fait en sorte que je me sens très utile à mon pays », a affirmé avec enthousiasme M. Faton aux autres participants à la réunion.

« Notre collaboration avec l’ACBF a été essentielle à cette réalisation », a-t-il ajouté.

L’exemple du Bénin a galvanisé les autres parties prenantes présentes, qui ont affirmé croire que de tels succès devraient être enregistrés ainsi que le travail consistent et diligent sur la lutte anti-tabagisme, comme l’avait affirmé M Kone de l’ACBF au début de l’évènement.   

-FIN-

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Abel Akara Ticha

Chargé principal de la communication
La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
Harare, Zimbabwe
+263 7+263-4 304663, 304622, 332002, 332014 ; Ext. 279
Email : [email protected]

 

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Après avoir lancé et coordonné efficacement des programmes de renforcement des capacités d'une valeur de plus de 700 millions de dollars américains dans 45 pays et 8 communautés économiques régionales (CER) en Afrique depuis 1991, l’ACBF a rassemblé l'expérience requise qui en fait l'institution incontournable en matière des connaissances spécialisées et de ressources humaines pour conseiller et appuyer les pays africains, les CER et les institutions sur des mesures décisives à prendre pour développer de toute urgence les compétences pratiques nécessaires pour la transformation économique du continent.

Les preuves provenant de notre travail de pointe (constitué des centaines de publications en matière de connaissances) et du travail de plusieurs partenaires montrent que les efforts de développement de l'Afrique sont entravés par de graves déficits de capacités se présentant souvent sous la forme de pénuries de compétences critiques, de déficits de leadership, d'entraves dues aux mentalités et aux institutions faibles. La pénurie de compétences pratiques sur le continent est importante dans des domaines clés tels que la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM) et l'agriculture.

À l’ACBF, nous continuerons à utiliser notre expérience inégalée dans la gestion des mécanismes financiers pour le développement, notre vaste expérience en collecte des connaissances grâce à la combinaison de compétences exceptionnelles de notre personnel de base ainsi qu'à nos solides partenariats et réseaux stratégiques pour aider les pays et les institutions à identifier leurs besoins en capacités, les conseiller sur la façon de pallier à ces faiblesses de capacités et trouver les connaissances et ressources nécessaires pour développer les ressources de capacité requises, les utiliser efficacement et les conserver en vue d’atteindre leurs objectifs de développement à court et à long terme.

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