Le Secrétaire exécutif, le professeur Emmanuel NNADOZIE, a informé le Comité technique spécialisé sur les finances, les questions monétaires, la planification économique et l'intégration, du rapport final du 7e Sommet des think tanks d’Afrique organisé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) les 18 et 19 novembre 2020.
Ce Sommet virtuel de deux jours, auquel ont assisté plus de 120 participants d'États africains, de think tanks, du secteur privé, de la société civile et de plusieurs partenaires au développement, avait pour thème la Mise en œuvre l'accord de zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) : Évaluation de l'état de préparation des pays et des implications pour le renforcement des capacités.
Le Sommet a constitué pour les think tanks africains et autres parties prenantes clés une plate-forme pour engager des échanges de haut niveau sur les moyens les plus efficaces de relever les défis des États membres en matière de capacités, dans le but d'améliorer le niveau de préparation des pays et d'accélérer la mise en œuvre de la ZLECAF, particulièrement au regard de la pandémie de la COVID-19.
Dans son adresse, le professeur Nnadozie a déclaré que le Sommet avait exprimé sa profonde inquiétude face aux défis que pose la mise en œuvre de la ZLECAF et à l'impact négatif de la pandémie de la COVID-19. Il a souligné le besoin pressant de renforcer les capacités pour améliorer la préparation des pays afin de remettre la ZLECAF sur les rails. Le Sommet a également reconnu et pleinement bénéficié des think tanks comme source fiables des politiques d'appropriation de la ZLECAF, de sa mise en œuvre, de son suivi et de son évaluation aux niveaux national, régional et continental.
« Le Sommet s'est engagé à fournir des conseils sur les options politiques et les solutions innovantes disponibles afin de s'attaquer avec succès aux goulets d'étranglement de la mise en œuvre de la ZLECAF grâce aux connaissances, à la recherche et au réseautage, tout en élargissant la portée des acteurs politiques et en rendant la recherche accessible pour appuyer la ZLECAF », a déclaré le Secrétaire exécutif.
Le rapport du Sommet recommande aux gouvernements africains et aux principales parties prenantes ainsi qu’au secteur privé de travailler avec les think tanks et les institutions africaines de renforcement des capacités en vue d’appuyer l'expansion, la rétention et l'utilisation des capacités requises pour développer des interventions locales de mise en œuvre efficace de la ZLECAF.
Il a appelé à soutenir les think tanks dans la réalisation d'études stratégiques sur les lacunes du continent en matière de capacités de leadership humain, institutionnel et transformateur, et à partager les meilleures pratiques sur la manière de combler ces lacunes afin de faciliter la mise en œuvre efficace de la ZLECAF.
Le professeur Nnadozie a déclaré que le Sommet avait fortement recommandé que l'ACBF coordonne l’élaboration des interventions de renforcement des capacités afin de combler les lacunes dans les domaines clés identifiés ci-après : la cartographie des interventions de la ZLECAF, la sensibilisation, l’engagement et la préparation opérationnelle, le développement du capital humain et des compétences, les capacités numériques, l’appui institutionnel et politique, le partage des connaissances et le plaidoyer basé sur la Stratégie de renforcement des capacités de la Fondation en vue d’accélérer la mise en œuvre de la ZLECAF en Afrique.
Le Sommet a également appelé à la poursuite de l’appui politique et financier à l'ACBF et aux autres partisans des think tanks, ce qui est essentiel pour garantir l’organisation de plateformes telles que le Sommet des think tanks d’Afrique et le maintien de réseaux tels que le Réseau des think tanks africains. Cet appui garantira la durabilité et la prestation efficace de solutions locales afin de résoudre les problèmes structurels de la mise en œuvre de la ZLECAF.
« Honorables ministres, l'ACBF a créé et appuyé plus de 50 think tanks en Afrique, qui fournissent des politiques fondées sur des preuves dans vos pays et dans vos ministères et banques centrales. Nous vous prions de les soutenir et d'utiliser leurs services. Beaucoup d'entre vous le font déjà et nous vous en félicitons. Soutenez-nous aussi, afin que nous puissions continuer à les soutenir », a déclaré le professeur Nnadozie.
Le Sommet a été appuyé par les institutions partenaires de l'ACBF, notamment la Banque africaine de développement (BAD), la Banque africaine d'import-export (Afreximbank), la Commission de l'Union africaine (CUA), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Centre de développement de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE-Dev), le Centre de coopération internationale de la Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme (ICC-NDRC), l'Institut international pour la démocratie et l'assistance électorale (International IDEA), la Banque islamique de développement (BID), le Southern Voice, la Commission économique des Nations-unies pour l'Afrique (CEA) et le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD).
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