Harare, le 12 février 2018 (ACBF) – Plus de 300 experts et représentants gouvernementaux venus de toute l'Afrique, parmi lesquels le Secrétaire exécutif de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), Pr. Emmanuel Nnadozie, ont participé au Caire au troisième Forum africain sur les sciences, les technologies et l'innovation (STI), qui a pris fin le 12 février.
Convoquée sur trois jours (du 10 au 12 février) par la Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires, l'objectif général du Forum était d'accélérer les investissements dans l'enseignement supérieur, la science et la recherche en Afrique afin de contribuer à l'économie du savoir qui anime la « quatrième révolution industrielle ».
La série des Forums africains sur les STI fait partie de la mise en œuvre de la Stratégie décennale 2013-2022 et de la Stratégie du capital humain 2014-2018 de la BAD, deux éléments clés de la mise en œuvre de l'Agenda 2063 et de la Stratégie pour les sciences, les technologies et Innovation de l'Afrique (STISA-2024). Le Forum joue également un rôle essentiel dans la réalisation des Cinq Priorités de la BAD.
Le Forum de cette année au Caire s'appuie sur deux précédents qui se sont tenus au Kenya (2012) et au Maroc (2014). Plus précisément, il offre un espace aux participants pour : (i) présenter des expériences, des produits et des idées sur les meilleures pratiques en matière de promotion des STI en Afrique, avec des leçons tirées de pays industrialisés tels que le Japon et la Corée du Sud, (ii) discuter de l'évolution des stratégies et des cadres de partenariat pour le développement de programmes de STI pertinents à travers les systèmes éducatifs et des partenariats public-privé (PPP) pour dépasser les opportunités offertes par la quatrième révolution industrielle; et (iii) générer un dialogue politique ainsi que de nouvelles idées de projets parmi les décideurs politiques, les partenaires financiers et d'autres parties prenantes de STI.
En plus d'être l'un des principaux conférenciers, Pr. Nnadozie a fait partie d'un groupe d'éminents experts qui ont lancé la publication phare de la BAD, Le Rapport 2018 sur les perspectives économiques africaines, axé sur le développement d'infrastructures pour soutenir des économies africaines inclusives et résilientes. Un autre officiel de l'ACBF, le Dr Thomas Munthali, directeur du Département des connaissances et de l'apprentissage, a également participé à la séance plénière du troisième jour consacrée au « Renforcement de la collaboration régionale dans le domaine des STI, de l'éducation et des réseaux de recherche ».
L'ACBF a profité de l'occasion pour partager son expertise et ses connaissances acquises au cours de ses 27 années d'existence sur l'importance du renforcement des capacités requises pour les STI, afin de piloter l'industrialisation et la transformation de l'Afrique.
Le Secrétaire exécutif a souligné le besoin de programmes inclusifs de renforcement des capacités qui cherchent à s'assurer que les femmes et les filles soient également capables et impliquées dans la conduite de la science et de l'innovation.
La Fondation a profité de l'occasion pour partager avec les éminents participants du Forum le vaste travail qu'elle a accompli pour promouvoir les STI en Afrique, en particulier avec un fort soutien pour les programmes dans les universités et autres établissements d'enseignement supérieur, entre autres l'Université africaine des sciences et de la technologie (AUST) à Abuja, au Nigeria. Cette université a été créée en 2007 à la suite d'un appel du président sud-africain, Nelson Mandela, à la Banque mondiale et à l'UA de travailler ensemble pour créer de solides centres d'excellence panafricains afin d'améliorer les capacités du continent en matière de science et de technologie. L'AUST a le grand honneur d'être la première à avoir été établie dans le réseau de ce que l'on appelle aujourd'hui les « Instituts africains Nelson Mandela pour la science et la technologie (NM-AIST) ».
Le soutien de l'ACBF à l'université a été énorme et conforme aux objectifs de la série des Forums africains sur les STI de la BAD. L'industrialisation de l'Afrique figure en bonne place dans le programme de l'ACBF. La Fondation reconnaît les STI comme le moteur fondamental de la poursuite de la transformation économique de l'Afrique du développement basé sur les ressources naturelles au développement économique axé sur l'innovation et le savoir. Plus important encore, la Fondation plaide pour que les États africains investissent stratégiquement et développent les compétences techniques critiques nécessaires à l'industrialisation de l'Afrique. C'est avec l’entendement que sans le capital humain nécessaire, l'innovation en Afrique restera un rêve non réalisé. L'ouverture du Forum a été rehaussée par le président égyptien Abdel Fattah El Sisi, tandis que le Dr Akinwumi Ayodeji Adesina, président de la BAD, a prononcé le discours d'ouverture.
Les participants venaient de toute l'Afrique, parmi lesquels des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des hauts fonctionnaires de partenaires au développement, des fondations, des entrepreneurs, des scientifiques, des chercheurs, des communautés économiques régionales (CER) et des représentants de centres d'excellence. L'ACBF a également profité de l'occasion pour présenter son travail de renforcement des connaissances et des capacités en matière de STI et a exprimé sa volonté de continuer à coordonner les efforts dans ce domaine en tant qu'agence spécialisée de l'Union africaine dans le renforcement des capacités.
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La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) est l’agence spécialisée de l'Union africaine en matière de renforcement des capacités.
Après avoir lancé et coordonné efficacement des programmes de renforcement des capacités d'une valeur de plus de 700 millions de dollars américains dans 45 pays et 8 communautés économiques régionales (CER) en Afrique depuis 1991, l’ACBF a rassemblé l'expérience requise qui en fait l'institution incontournable en matière des connaissances spécialisées et de ressources humaines pour conseiller et appuyer les pays africains, les CER et les institutions sur des mesures décisives à prendre pour développer de toute urgence les compétences pratiques nécessaires pour la transformation économique du continent.
Les preuves provenant de notre travail de pointe (constitué des centaines de publications en matière de connaissances) et du travail de plusieurs partenaires montrent que les efforts de développement de l'Afrique sont entravés par de graves déficits de capacités se présentant souvent sous la forme de pénuries de compétences critiques, de déficits de leadership, d'entraves dues aux mentalités et aux institutions faibles. La pénurie de compétences pratiques sur le continent est importante dans des domaines clés tels que la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM) et l'agriculture.
À l’ACBF, nous continuerons à utiliser notre expérience inégalée dans la gestion des mécanismes financiers pour le développement, notre vaste expérience en collecte des connaissances grâce à la combinaison de compétences exceptionnelles de notre personnel de base ainsi qu'à nos solides partenariats et réseaux stratégiques pour aider les pays et les institutions à identifier leurs besoins en capacités, les conseiller sur la façon de pallier à ces faiblesses de capacités et trouver les connaissances et ressources nécessaires pour développer les ressources de capacité requises, les utiliser efficacement et les conserver en vue d’atteindre leurs objectifs de développement à court et à long terme.
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