Abuja, le 6 décembre 2017 (ACBF) – Douze étudiantes parrainées par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) pour des diplômes de troisième cycle en science et technologie à l'Université africaine des sciences et de la technologie, à Abuja (AUST), donneront un coup de pouce à la transformation de l'Afrique lorsqu’elles rejoindront 86 autres pour obtenir leur diplôme le samedi 9 décembre lors de la septième cérémonie d'ouverture de l'AUST qui se tiendra à Abuja.
Ces étudiantse, originaires de la République du Bénin, du Cameroun, du Tchad, du Libéria, du Ghana, de la Sierra Léone et du Nigéria, qui ont bénéficié des bourses complètes fournies par l'ACBF pour l'année académique 2016-2017, ont terminé avec succès la maîtrise en informatique, sciences et ingénierie des matériaux, génie pétrolier, mathématiques pures et appliquées et physique théorique et appliquée. Après l'obtention du diplôme, elles amèneront à 69 le nombre des diplômés rigoureusement formés comme certains des scientifiques et des ingénieurs les plus innovants de l'Afrique, avec des bourses de l'ACBF s'élevant à plus de 1 million de dollars US depuis 2013. Quinze d'entre eux ont obtenu leur doctorat.
Les 12 bénéficiaires de l'ACBF ont été sélectionnées dans le cadre du programme de bourses de la Fondation pour les jeunes femmes africaines afin de soutenir activement le développement des compétences dans les domaines critiques de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM).
Et pour attester de la qualité du programme, l'une des chercheuses soutenues par l'ACBF a remporté un prestigieux prix « Début en recherche : Jeunes talents d'Afrique » institué par Eni, le géant italien de l'énergie et de l'ingénierie pour promouvoir et récompenser la recherche et l'innovation technologique dans les domaines de l'énergie et de l'environnement.
La gagnante est Blessing Onyeche Ugwoke qui vient de terminer sa maîtrise en génie pétrolier. Le président italien lui a officiellement remis le prix le 5 octobre.
Le succès de Mme Ugwoke est un témoignage clair de ce que les programmes de renforcement des compétences soutenus par l'ACBF peuvent faire pour la transformation de l'Afrique. Il démontre que le moment est venu pour les partenaires d'aider la Fondation à faire davantage à cet égard, à un moment où le continent a un besoin criant de personnes possédant les compétences adéquates et un dynamisme novateur en matière de science, de technologie, d'ingénierie et de mathématiques (STEM) pour unir leurs efforts à ceux de la gestion du développement afin de tirer parti des plans continentaux tels que l'Agenda 2063 ainsi que des plans de développement des pays.
Selon les études de l’ACBF, L'Afrique a besoin d’environ 4,3 millions d'ingénieurs pour mettre en œuvre tous ses projets phares nécessaires à la réalisation de ses objectifs de développement d'ici à 2063.
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Après avoir lancé et coordonné efficacement des programmes de renforcement des capacités d'une valeur de plus de 700 millions de dollars américains dans 45 pays et 8 communautés économiques régionales (CER) en Afrique depuis 1991, l’ACBF a rassemblé l'expérience requise qui en fait l'institution incontournable en matière des connaissances spécialisées et de ressources humaines pour conseiller et appuyer les pays africains, les CER et les institutions sur des mesures décisives à prendre pour développer de toute urgence les compétences pratiques nécessaires pour la transformation économique du continent.
Les preuves provenant de notre travail de pointe (constitué des centaines de publications en matière de connaissances) et du travail de plusieurs partenaires montrent que les efforts de développement de l'Afrique sont entravés par de graves déficits de capacités se présentant souvent sous la forme de pénuries de compétences critiques, de déficits de leadership, d'entraves dues aux mentalités et aux institutions faibles. La pénurie de compétences pratiques sur le continent est importante dans des domaines clés tels que la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM) et l'agriculture.
À l’ACBF, nous continuerons à utiliser notre expérience inégalée dans la gestion des mécanismes financiers pour le développement, notre vaste expérience en collecte des connaissances grâce à la combinaison de compétences exceptionnelles de notre personnel de base ainsi qu'à nos solides partenariats et réseaux stratégiques pour aider les pays et les institutions à identifier leurs besoins en capacités, les conseiller sur la façon de pallier à ces faiblesses de capacités et trouver les connaissances et ressources nécessaires pour développer les ressources de capacité requises, les utiliser efficacement et les conserver en vue d’atteindre leurs objectifs de développement à court et à long terme.
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