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Les dirigeants africains conduits par la Présidente libérienne se réunissent à Kigali pour discuter de l’autonomisation des femmes en agriculture

Kigali
Rwanda
19 juil, 2016

La Présidente libérienne, S.E. Ellen Johnson Sirleaf, en collaboration avec la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et Femme Afrique Solidarité (FAS), a convoqué un petit déjeuner de travail pour informer les chefs d’Etat et d'autres intervenants clés sur l'initiative « Autonomisation des femmes en agriculture » (EWA) en marge du 27e Sommet de l'UA le 16 juillet à Kigali (Rwanda).

Ont participé à cette réunion : le Président sénégalais, S.E. Macky Sall, le représentant du Président rwandais, S.E. Paul Kagame, la Présidente de la Commission de l'Union africaine, représentée par la Commissaire à l'économie rurale et agriculture, Mme Tumusiime Rhoda Peace, le Président de la Banque africaine de développement, Dr Akinwunmi Adesina et le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), le Dr Carlos Lopez.

Dans son mot d'ouverture et de bienvenue, la présidente et animatrice de l'Initiative EWA, S.E. Ellen Johnson-Sirleaf, a remercié l'ACBF et spécialement reconnu son travail d’appui technique à EWA. Elle a déclaré que l'objectif du petit déjeuner de travail était de discuter de la mise en œuvre et du financement d’EWA et de chercher également l’appui des différents gouvernements, des partenaires au développement et des intervenants pour assurer le décollage de l'initiative EWA.

Elle a conclu en déclarant que les femmes africaines ont attendu et compté sur ​​le soutien des chefs d'Etat et des partenaires pour la mise en œuvre de l'initiative EWA qui vise à intégrer l'intérêt des femmes en agriculture dans les programmes de transformation agricole en cours en Afrique et a salué les efforts de la BAD pour le lancement de l’Initiative Affirmative Finance for African Women (AFAWA) et la possibilité d’un appui d’AFAWA à EWA.

Le professeur Emmanuel Nnadozie, Secrétaire exécutif de l'ACBF, dans sa présentation de mise à jour sur EWA, a déclaré que l'ACBF, mandatée par les chefs d'Etat, a entrepris une étude cartographique étendue et complète dans 8 pays pilotes et a par la suite conçu un programme complet de renforcement des capacités pour EWA.

Le Pr Nnadozie a expliqué qu’EWA vise à améliorer les politiques et l'espace institutionnel de la conception de programmes sexospécifiques et la gestion des programmes et contribuer à l'élimination des obstacles à l'autonomisation des femmes en agriculture.

Il a donné une brève description des domaines clés du programme régional, la structure ainsi que la structure de gestion pour mettre en œuvre l'initiative qui sera répartie entre les niveaux local, national et régional. Il a également indiqué que le programme EWA est structuré de manière à fonctionner chronologiquement à court, à moyen et à long termes. A court terme, la phase I d’EWA sera au niveau national dans les pays pilotes sélectionnés et se déroulera fait en trois phases, qui seront alignées au premier plan décennal de mise en œuvre de l'Agenda 2063.

Il a conclu son exposé en déclarant que des engagements financiers sont nécessaires pour traduire le programme EWA en actions et commencer à influer sur les moyens de subsistance des femmes en agriculture. Il a réitéré l'engagement de l'ACBF à commencer la mise en œuvre du programme EWA.

Dans son mot de clôture, la Commissaire Tumusiime, représentante de la Présidente de la Commission de l'Union africaine, a indiqué qu'il était nécessaire de coordonner et d'intégrer la pléthore d'initiatives sur l'autonomisation des femmes. Elle a déclaré que la CUA était heureuse que l'initiative EWA soit unique et implique toutes les institutions et organisations qui travaillent déjà à l'autonomisation des femmes en agriculture. Elle a souligné qu’il était essentiel que les institutions africaines et les partenaires au développement travaillent ensemble en vue d'améliorer la vie des femmes.

L'événement a réuni des participants de haut niveau, entre autres des intervenants des organisations de la société civile, des associations de femmes et des partenaires au développement tels que la Commission des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), la FAO, la BAD, l’IFC, le NEPAD et les organisations de la société civile.

Photos du petit déjeuner d’EWA (Autonomisation des femmes en agriculture)

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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